Histoire de l’OBSIVEN

 

Histoire des associations vue par l'obsiven

Histoire de l’OBSIVEN de 2010 à 2022 :

 

En 2010 et 2011, ce sont tenus deux congrès l’un à Alger et l’autre à Adrar sur les conséquences des essais nucléaires internationaux.

De ces deux manifestations, le constat est établi d’une nécessaire collaboration entre les diverses associations de vétérans existantes de par le monde.

Il existait bien un mouvement initié à Paris en 2002 (RIPEN) mais il n’était pas constitué d’associations de vétérans et n’a pas eu de suite.

En 2012, la rencontre entre BNTVA (British Nuclear Test Vétérans) et l’AVEN en Angleterre fut l’élément déclencheur de la naissance de l’OBSIVEN.

Sur les trois premières années, l’OBSIVEN s’est avant tout préoccupé de sa communication afin de pouvoir solliciter des aides ou partenariats financiers.

En 2015 fut élaboré le projet de mener une étude sur l’état de santé des descendants de vétérans. Dans un premier temps, une enquête de santé a été soumise à toutes les associations d’anciens combattants, s’adressant à leurs membres ayant participé aux essais nucléaires, mais non adhérents à l’AVEN.

Le dépouillement et l’analyse, financés par une subvention sénatoriale, ont révélé suffisamment d’informations pour motiver une étude.

Parallèlement les Anglais lançaient leur propre recherche avec l’aide de chercheurs de l’Université de Leicester, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et de l’Université Brunel de Londres.

Plusieurs pistes furent envisagées, engendrant des frais de pré recherches, puis ce fut la méthode inédite de séquençage d’ADN qui fut retenue avec prélèvement sur des vétérans de l’AVEN indemnisés comme victime des essais nucléaires, leurs enfants, petits-enfants et fratries.

L’AVEN a donc adhéré à l’OBSIVEN en devenant commanditaire de l’étude financée à 80 % par une fondation européenne.

En 2019, toutes les autorisations ayant été obtenues, une dernière vérification de routine démontrera que la méthode du séquençage d’ADN, même si l’idée de départ était louable, n’était pas la bonne. En effet le résultat risquait d’être faussé pour la simple raison que les marqueurs dans l’ADN d’une personne contaminée par la radioactivité disparaissent avec le temps. Ainsi les prélèvements d’ADN sur les vétérans, mêmes malades, auraient été dépourvus de marqueurs significatifs.

En 2020, la pandémie de la COVID a gelé les actions de l’OBSIVEN

2022 L’OBSIVEN évolue vers la vulgarisation des données scientifiques utiles aux vétérans.

 

 

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